Activités professionnelles au Canada

 Activités professionnelles au Canada

Ingrid Fatima Rodriguez Mirón




Travailler an Canada : les normes

Au Canada, les règles concernant le droit du travail diffèrent selon la province ou le territoire. Certaines informations ci-dessous peuvent donc varier selon l’endroit où vous travaillez.

  • Au Canada, les petits boulots sont souvent payés à la semaine et le préavis est de deux semaines en général. Les procédures d’embauche sont très simples et rapides.
  • Le salaire minimum varie de 13,85 $ de l’heure en Colombie-Britannique à 12,71 $ au Yukon. Au Québec, c’est 12,50 $ de l’heure (10,05 $/heure si vous êtes dans un poste soumis à pourboire).
  • Chaque État dispose d’un propre dispositif d’impôts et de charges. L’État où les impôts sont les plus forts est le Québec. Les charges sont directement prélevées, mais vous pourrez les récupérer à la fin.
  • La durée du travail est de 8h par jour et de 40 heures par semaine (heures normales de travail selon le gouvernement canadien). Les heures supplémentaires sont majorées à 50% du salaire horaire normal.
  • Après 5 heures d’activité consécutives, l’employé a droit à 30 minutes de repos, parfois 1h.
  • Normalement, la durée maximale d’heures de travail hebdomadaire autorisée est de 48h.
  • Travailler pendant un an chez le même employeur vous donne le droit à des congés annuels dont la durée est de 2 semaines minimum (prévoyez-les bien pour en retirer le maximum, parce que ça ne fait pas beaucoup !).


les 15 emplois les plus en demande en 2021 au Canada

  • adjoint administratif
  • infirmier autorisé
  • développeur de logiciel
  • représentant du service à la clientèle
  • journalier
  • marchandiseur biens de consommation
  • associé aux ventes
  • chargé de projet
  • comptable
  • conducteur
  • soudeur
  • gestionnaire aux ressources humaines
  • commis aux comptes fournisseurs et aux comptes clients
  • ingénieur électricien
  • conseiller financier









Les difficultés rencontrées

Bien évidemment, la vie au quotidien des immigrants n’est pas toujours rose, et comme tout aspect de la société, elle pourrait encore s’améliorer. Cependant, toutes les difficultés qui sont recensées dans cette section sont à prendre avec un grain de sel, car en général, la qualité de vie reste tout de même bien meilleure au Québec qu’au Maghreb.Selon un sondage réalisé par le gouvernement du Canada, voici les principales difficultés que vivent les immigrants:

Les difficultés rencontrées par les immigrants

Nous allons maintenant essayer de comprendre chacune des principales difficultés qui ont été nommées dans ce sondage.










Trouver un emploi

 

Outre la faible reconnaissance des diplômes et la discrimination, d’autres facteurs nuisent aux Maghrébins. Tout d’abord, les immigrants qui arrivent au Québec, n’ont pas nécessairement un réseau de contact. Il est bien beau d’avoir les qualifications nécessaires pour exercer un emploi, mais encore faut-il le trouver. Et même après l’avoir trouvé, l’immigrant doit savoir comment présenter ses compétences auprès de l’établissement dans lequel il veut postuler. Mais puisque le processus d’embauche  au Maghreb est différent de celui du Québec, certains immigrants se perdent sans personne pour les guider.

Apprendre une nouvelle langue

 

Pour les Maghrébins, le problème n’est pas d’apprendre le français, puisque la plupart le maîtrise déjà, mais plutôt d’apprendre l’anglais. Car, l’anglais est de plus en plus présent dans le marché du travail surtout pour les postes d’envergure.


 S’habituer au climat

 

En effet, pour les Maghrébins le climat est un obstacle de taille, quand on pense à l’énorme contraste entre le climat méditerranéen et celui nord-américain. À leur première année, les immigrants maghrébins rentrent souvent durant la période de l’hiver dans une sorte de dépression devant la froid et les courtes journées non- ensoleillées. C’est dans cette période de l’année qu’ils sont les plus nostalgiques de leur pays d’origine.


Mais au delà des difficultés émotionnelles, il y a aussi les difficultés physiques, car aux dernières nouvelles, les Maghrébins ne peuvent pas rentrer en hibernation, ils doivent encore sortir pour aller au travail par exemple. Comme le dit la chanson, avant de sortir, il faudra bien te couvrir.  Mais les vêtements d’hiver ont un coût,  tout comme les pneus d’hiver etc. Au final, les Maghrébins passent par trois phases; l’émerveillement fasse à leur première neige, la dépression fasse à la nostalgie de leur pays d’origine  et finalement l’acceptation fasse à l’habitude.

Manque de soutien de la part du pays d’origine

En plus de toutes les difficultés de l’immigration, s’il faut en plus que l’immigrant n’ait pas l’entière appuie de sa famille et bien ça devient très laborieux sur le plan émotionnel. C’est durant les épreuves les plus dures qu’on a besoin du plus de support et si ce support n’est pas présent, l’immigrant se sent encore plus laisser à lui même dans tous les aspects.



 









S’adapter à de nouvelles cultures et valeurs


Lorsque l’immigrant maghrébin arrive au Québec, il amène avec lui sa culture et ses valeurs.  À un certain moment durant son intégration dans la société québécoise, les deux différentes cultures vont rentrer en collision et le Maghrébin devra s’y adapter pour se conformer à sa terre d’accueil, tout en restant attaché à sa culture d’origine, cependant le juste milieu est très dur à établir et souvent, il se fera après plusieurs années.








Les contraintes financières


Le temps de trouver un emploi à la hauteur, l’immigrant doit tout de même vivre, payer son loyer, sa nourriture, les vêtements, l’école pour les enfants, etc. Toutes ces dépenses compliquent la vie de l’immigrant et deviennent en quelque sorte un casse-tête notamment pour celui qui a un maigre revenu mensuel. Dans ces conditions, il devient presque impossible pour un immigrant de faire des projets à long terme, puisqu’il vit généralement un mois à la fois.

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